La protection de l’estuaire a toujours fait partie des préoccupations de la CPICIV, laquelle réfère à cette question dès le premier numéro de L’Insulaire. Mais c’est à partir de 2005 que la CPICIV s’y intéresse de façon directe. Elle prend alors position au sujet du projet de port méthanier de Cacouna en indiquant, motifs à l’appui, qu’elle ne peut souscrire à ce projet. Un comité de travail, constitué sous l’égide de la CPICIV, dépose un mémoire citoyen auprès du BAPE et des membres sont présents lors des audiences publiques.
Pour des raisons d’ordre économique, le projet est abandonné, mais le sursis est de courte durée car, à partir de 2013, TransCanada lance un projet de port pétrolier à Cacouna. La CPICIV s’oppose à ce projet et crée encore une fois un comité responsable de ce dossier. Après de nombreux revers, TransCanada accepte d’abandonner son projet de port pétrolier à Cacouna, au grand soulagement de la majorité de la population de l’île.
Il demeure cependant que d’autres projets du même acabit pourraient voir le jour. Un plan de protection à long terme pour la partie sud de l’estuaire est donc impératif et, le 28 décembre 2014, la CPICIV propose à la Municipalité un projet de résolution en ce sens. La Municipalité adopte cette résolution le 7 février 2014.
La CPICIV a cerné trois alternatives pour protéger l’estuaire :
La solution idéale est l’extension du parc marin mais, dans un premier temps, les dispositions de la Loi sur les espèces en péril du Canada peuvent servir. La CPICIV travaille activement avec des municipalités, organismes et gouvernements afin de faire avancer de dossier.