Restauration des fumoirs de l’Île Verte et sauvegarde de son patrimoine immatériel
Pour donner suite à la réception de l’étude intitulée « Fumoirs patrimoniaux de l’Île Verte » produit par M. Pascal Létourneau de la firme DFS inc. architecture & design, la CPICIV s’est résolument engagée dans un projet visant la restauration des douze fumoirs patrimoniaux de l’Île Verte (volet 1), ainsi que de la mise en valeur d’un fumoir qui servira de lieu de médiation culturelle et de témoignage architectural permanent de l’histoire si originale des pêches de l’île (volet 2).
Le volet 1 se résume à élaborer un programme d’aide à la restauration aux propriétaires des douze fumoirs de l’île qui couvrirait le coût des matériaux ainsi qu’une partie de la main‑d’œuvre.
Le volet 2 consiste à créer un lieu d’interprétation touristique et de médiation culturelle, portant sur le fumage du poisson à l’Île Verte, en réhabilitant le fumoir traditionnel numéro 3 (réf. page 33 de l’étude de la Firme DSF). Les objectifs du volet 2 sont les suivants :
• effectuer des recherches et de documenter l’activité de la pratique du fumage du hareng ;
• relocaliser un fumoir (donation privée) sur un terrain municipal (École Michaud) et le restaurer ;
• développer des outils de diffusion et de médiation culturelle (panneaux d’interprétations, bornes interactives, etc.) ;
• faire vivre l’expérience « in situ » du fumage du poisson, par l’entremise d’ateliers pratiques mettant en œuvre l’ensemble du processus.
www.gofundme.com/Restauration-fumoirs
Ou un don par virement Interac :
don.fumoirs@cpiciv.org
Le comité Faune de la CPICIV
Créé en 2021 et sous la responsabilité de Daniel Dussault, le comité Faune de la CPICIV est un projet ouvert à tous qui consiste à rassembler un maximum de personnes pour prendre soin de la faune de l’île Verte en encourageant diverses activités qui touchent les sujets suivants :
La chasse à l’orignal; la nourriture du cheptel orignal-chevreuil; les champs nourriciers; la pêche au bar rayé; la chasse à la gélinotte huppée; l’introduction du tétras du Canada; CAFE – Aménagement de la forêt; etc.
Contactez Daniel Dussault, responsable du comité Faune pour plus de détails : 418-509-8292
Le comité Bio-agro de la CPICIV
Débuter en 2019, le comité Agro de la CPICIV est un projet ouvert à tous qui consiste à favoriser la production agricole à petite échelle sur l’île Verte.
Le comité Agro encourage la tenue de conférence, l’échange de plants et de graines, l’achat d’arbres et d’arbustes et tous autres formes d’activités liées aux jardins, potagers, vergers, composts, engrais écologiques… bref, tout ce qui pousse et peut s’épanouir sur l’île Verte.
Pour plus de détails, contactez Gilbert Delage, responsable du comité Bio-Agro au numéro suivant : 418-868-8524
Réintroduction du Tétras du Canada à l’Île Verte
Depuis 2018, la CPICIV travaille à un projet de réintroduction du Tétras du Canada sur l’île Verte. Nous sommes à discuter avec le Ministère de la faune et des forêts pour obtenir les autorisations nécessaires. Vous pouvez vous informer sur ce projet à l’aide des documents suivants : Analyse de faisabilité de l’introduction du tétras du Canada (Falcipennis canadensis) à l’Île Verte et Tétras du Canada… une aventure.
Le projet de réintroduction du Tétras du Canada s’est terminé durant l’été 2023. Vous pouvez consulter les dossiers à ce sujet dans L’Insulaire Automne 2021 et L’Insulaire Automne 2022. De plus, en cliquant ici sur ce lien vous pourrez visionner les vidéos de cette aventure achevée avec succès. Et pour couronner le tout, un reportage de La Semaine verte a été diffusé à l’hiver 2023 : Le retour du tétras sur son île.
Regroupement pour la pérennité de l’île Verte (RPIV)
Bien qu’il soit constitué en société autonome et indépendante, le RPIV prend naissance à la suite d’une initiative de la CPICIV. Celle-ci est consciente des avantages importants découlant de la constitution d’un organisme de bienfaisance enregistré (souvent décrit comme un organisme de charité) qui est également reconnu comme organisme de conservation dans le cadre du Programme de dons écologiques d’Environnement Canada.
Depuis sa constitution en 2010, le Regroupement exerce des activités de protection environnementale visant à conserver et à restaurer des éléments du patrimoine qui témoignent du passé agricole, forestier et maritime, de l’île, tout en maintenant un équilibre entre les parties sauvages et les parties habitées. Pour atteindre ses objectifs, le Regroupement peut accepter des dons de terrains et des servitudes de conservation. Pour une description plus précise des objectifs et des activités du Regroupement, consulter son site Web au http://www.notreileverte.org/.
Depuis 2010, plusieurs textes ont été publiés dans L’Insulaire au sujet de la mission et des bons coups du Regroupement.
Ramoneur de cheminée
En 2006, la CPICIV entreprend des démarches pour obtenir les services d’un ramoneur de cheminées. La CPICIV écrit : Nous croyons qu’en termes de prévention, il s’agit là d’une précaution élémentaire à laquelle personne ne peut se soustraire. C’est une question de sécurité collective (L’Insulaire, décembre 2006). Ce service essentiel est aujourd’hui assumé par la Municipalité.
Aménagement du ruisseau Fraser
Le ruisseau Fraser est le seul petit cours d’eau à l’île qui abrite une population d’ombles de fontaine (truites mouchetées). Des études entreprises par la CPICIV en 2004 et 2006 démontrent l’urgence d’intervenir pour aménager cet habitat et pour éviter la disparition de cette espèce à l’île. En 2006, la CPICIV obtient une subvention permettant d’amorcer l’aménagement du ruisseau. Des travaux importants se poursuivent en 2006 et en 2007, dans le souci de conserver la biodiversité de l’île Verte (L’Insulaire, décembre 2006).
Vote par la poste
C’est à partir de 2005 que le Québec connaît ses premières élections municipales unifiées, soit des élections tenues dans toutes les municipalités, en même temps au mois de novembre. Exercer son droit de vote à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs n’a jamais été un geste simple et le risque de mauvaises traverses en novembre vient accroître les difficultés. C’est dans ce contexte que la CPICIV milite dès 2002 pour l’exercice effectif du droit de vote. Le 13 octobre 2002, le conseil d’administration de la CPICIV adopte à l’unanimité une résolution recommandant à la Municipalité de faire les démarches requises pour que le vote postal soit permis. La Municipalité donne suite à cette recommandation et à partir de 2003, il devient possible de recourir au vote postal à l’île Verte.
Voir L’Insulaire (décembre 2002; février 2003; octobre 2003).
Répertoire téléphonique de l’île Verte
La CPICIV produit le répertoire téléphonique de l’île Verte depuis les années 90 à l’aide du travail bénévole de ses membres.
Le répertoire est envoyé chaque année aux résidents qui reçoivent L’Insulaire par la poste. Les résidents qui ne le reçoivent pas par la poste peuvent obtenir une version imprimée à la Gare fluviale de l’île.
Fusions municipales
Dans L’Insulaire de mars 1997, il est question pour la première fois du projet de fusion des petites municipalités, projet présenté par le ministre des Affaires municipales. Celui-ci propose une fusion de la paroisse de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs (île Verte), de celle de Saint-Jean-Baptiste de L’Isle-Verte et du village de L’Isle-Verte. Guy Dufresne se prononce ainsi dans L’Insulaire : Une île a bien peu à gagner dans une fusion où les équipements de protections civiles et de loisirs seraient, à toutes fins utiles, hors de sa portée.
Durant l’été 1997, la CPICIV présente un mémoire au ministre, dans lequel elle privilégie le respect intégral de la spécificité de l’île et supporte le maintien d’un conseil municipal composé de propriétaires et de résidents (L’Insulaire, décembre 1997). Les efforts de la CPICIV et ceux du conseil municipal portent des fruits, car dans une lettre en date du 26 août 1998, M. Rémy Trudel, ministre des Affaires municipal annonce que la paroisse de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs ne fait plus partie du projet de fusion. Le village de L’Isle-Verte et la paroisse de Saint-Jean-Baptiste de L’Isle-Verte sont fusionnés, mais notre île demeure une municipalité indépendante.
Plan directeur pour l’île
Le 15 avril 1996, durant la période de questionnement précédant le dézonage agricole, la CPICIV crée un comité regroupant un représentant de chacun des corps organisés de l’île, afin de rédiger un plan directeur pour l’île. Celui-ci est complété en 1997 et les conclusions sont transmises au conseil municipal en vue de leur mise en application.
Le plan directeur marque une première étape dans le processus menant à l’adoption par la Municipalité de règlements visant à protéger le cachet exceptionnel de l’île à la suite du dézonage agricole. C’est d’ailleurs en janvier 2000 que le conseil municipal adopte un règlement sur un Programme d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA), afin d’accorder à la Municipalité un meilleur contrôle sur l’aménagement du paysage et de l’architecture. À ce sujet, il est écrit dans L’Insulaire de février 2000 : Les principaux objectifs visés sont de préserver le patrimoine architectural de l’île et son aspect champêtre et de travailler à mettre l’île en valeur plutôt que de détruire son caractère exceptionnel.
Voir L’Insulaire (avril 1996; juin 1996; mai 1997; décembre 1997).
Nos oiseaux
Depuis 2016, quelques personnes, tous membres de la CPICIV, ont formé un « comité oiseau ». Les principaux objectifs de ce comité sont de :
- développer l’observation et faire connaitre toute la richesse de notre faune ailée;
- préserver et aménager des habitats afin de favoriser la venue et la reproduction.
Ce comité a organisé des conférences et a publié des textes dans L’Insulaire, ainsi qu’un dépliant en couleur avec la liste des nombreuses espèces d’oiseaux observées à l’île (197). Depuis, le chiffre magique de 200 espèces a été atteint.